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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 01:01

500x_cochlear-story_1.jpg Certaines personnes souffrent de bruits auditifs occasionnels ou permanents (sifflements, bourdonnements, tintements, etc.) qu’on appelle des acouphènes. Généralement, l’acouphène ne dure seulement que quelques minutes mais peut devenir de plus en plus persistant. Vous pouvez ainsi entendre un son, tel qu'un bourdonnement ou un rugissement, qui n’est pas perçu par votre entourage. Ce son peut aussi se synchroniser sur votre rythme cardiaque ou respiratoire de manière constante ou intermittente. L'acouphène est plus fréquent chez les personnes de plus de 40 ans et 15 % de la population mondiale en souffre plus ou moins fortement. Les études scientifiques ont montré que les hommes semblent plus atteints par les acouphènes que les femmes.

1091237_542304112489843_239408478_o.jpg La cause la plus fréquente de l'acouphène est une destruction des cellules ciliées de l'oreille interne (traumatisme sonore notamment). D'autres facteurs incluent l'âge liés à une perte auditive, l'exposition au bruit, le stress, la dépression, la maladie de Ménière, l’hypertension artérielle, l’accumulation de cérumen et la prise de médicaments ototoxiques comme l'aspirine. L'acouphène n’est pas une maladie en tant que telle mais peut être le symptôme d'une affection sous-jacente.

Bien que le médicament anti-acouphènes n’existe pas encore, il y a certaines choses que vous pouvez faire pour y remédier. Une alimentation équilibrée joue un rôle non négligeable pour faire baisser les acouphènes. Ainsi, il faut faire attention au sel, aux édulcorants, au sucre, à l’alcool, à l’automédication de médicaments en vente libre, au tabac et la caféine. Par ex., réduire le montant de l'apport journalier de sel et de caféine peut aider à soulager vos bruits auditifs.

ACUFENI_4d7dd3e6a9abc_120x120.jpg On distingue deux catégories d'acouphènes :

Subjectif – c'est le cas le plus répandu. Vous seul pouvez l’entendre.

Objectif – bien que rare, votre médecin peut l’entendre au cours de l'examen clinique.

Dans les deux cas, il est impératif de consulter votre médecin ou le service d’urgence le plus proche si l’acouphène survient soudainement ou s'aggrave au fil de heures.

stop acouphènes2 media Selon certaines études, l’utilisation d'implants cochléaires aide à réduire ou à masquer l'acouphène. Même si l'objectif premier d'un implant cochléaire consiste à aider les personnes ayant une déficience auditive, il a été constaté qu'ils peuvent effectivement diminuer ou supprimer les acouphènes. Toutefois, la mise en fonction de ces implants provoque parfois une augmentation temporaire des bruits auditifs qui se résout spontanément après une période d’adaptation. De même, certains patients se sont plaints de l’apparition d’acouphènes après l’implantation chirurgicale. Ceux-ci ont la plupart du temps régressé ou disparu après la période post-chirurgicale, sauf pour 12% d’entre eux où ils ont perduré, voire se sont aggravés.

Sources : Pan T, Tyler RS, Ji H, Coelho C, Gehringer AK, Gogel SA. Suis J Audiol. 2009 Dec; 2:144-51.

Sam Spritzer & Jennifer Thorpe

Philippe Barraqué

Musicothérapeute

Spécialiste de la thérapie sonore et comportementale anti-acouphènes

www.stop-acouphenes.fr

Le blog des acouphéniens - Tous droits réservés -

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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 18:12

Gilles C., 41 ans vit depuis un an et demi avec un bruit incessant dans les oreilles. Ces acouphènes l’ont presque conduit à la dépression. Puis il a décidé de réagir et de ne pas laisser ce trouble lui gâcher la vie.

" Mes acouphènes sont apparus en février 2012. J’avais attrapé la grippe l’avant-veille d’un départ en vacances en famille et, comme nous ne voulions pas annuler le voyage, mon médecin m’avait prescrit des médicaments pour que mon séjour se passe le mieux possible. Une fois là-bas, mes oreilles ont commencé à siffler, mais cela m’était déjà arrivé à cause de la fièvre, alors je n’y ai pas spécialement prêté attention. En revanche, quand j’ai constaté que ce bruit n’avait pas disparu au bout de plusieurs jours, j’ai commencé à m’inquiéter.

acouphènes1 En fait, je savais ce qu’étaient les acouphènes parce que, des années auparavant, j'avais vu un reportage sur quelqu'un qui en souffrait et qui racontait son quotidien. A l’époque, moi qui ai toujours aimé le calme et le silence, je m’étais dit : « Mais quel horreur ! Ça doit être atroce de vivre ça ! » Voulant en savoir plus sur ce phénomène, notamment sur ses origines et les traitements, j’ai effectué des recherches sur Internet. J’ai lu plein de témoignages de personnes qui disaient qu’elles allaient endurer des acouphènes toute leur vie, que cela ne partirait jamais. Certaines en souffraient depuis vingt ans ! Là, j’ai commencé à vraiment m’inquiéter, d’autant que, par moments, ce bruit était très fort, à se taper la tête contre les murs.

Comme tous les témoignages insistaient sur le fait qu’il fallait se faire soigner de toute urgence parce que, plus l’on tardait, plus les chances de voir les acouphènes disparaître diminuaient, je suis allé consulter un médecin ORL. Il m’a retiré un petit bouchon de cire à l’intérieur d’une oreille et m’a prescrit un médicament en me certifiant que le sifflement allait disparaître au bout de quelques jours. J’étais surpris qu’il prenne mon problème aussi à la légère, sans même effectuer d’analyses plus approfondies.

 Le traitement s’est révélé inefficace et je suis donc retourné le voir. Et c’est moi qui lui ai suggéré de me faire passer des examens plus poussés ! Il m’a prescrit une radiographie et un scanner des sinus. Puis, lorsque je me suis rendu à l’hôpital pour passer ces radios, un médecin, pour le moins peu psychologue, m’a ri au nez. Quand je lui ai exposé la raison de ma venue, il m’a dit : « Mon bon monsieur, vous feriez mieux de vous y habituer tout de suite car on ne sait rien sur les acouphènes et vous allez avoir ça toute votre vie. » J’étais déjà dans un état de stress profond, et entendre ça de la part d’un médecin m’a paniqué davantage.

Plus généralement, dans les semaines et les mois qui ont suivi, j’ai été très étonné et déçu par les nombreux médecins que j’ai consultés. Quasiment aucun ne m’a véritablement pris au sérieux ni écouté ni même n’a fait preuve d’un peu d’humanité. Mon généraliste a été le seul à vraiment s’intéresser à moi, à ce que je ressentais et à la façon dont je le vivais. Avec tous les autres, c’est moi qui ai suggéré tel ou tel examen, car j’avais lu que les causes des acouphènes étaient multiples et que je voulais vraiment en trouver l’origine. Radiographie panoramique des dents, ostéopathie, homéopathie, et même huiles essentielles, j’ai tout essayé mais sans résultat.

En désespoir de cause, je me suis tourné vers une très grande spécialiste des acouphènes à Paris. Après un premier examen très approfondi de mon audition qui m’a coûté 150 euros dont seulement 50 euros remboursés, cette femme a à peine regardé les résultats, tout comme l’historique très détaillé de mon parcours que j’avais constitué ainsi que le questionnaire psychologique que l’on m’avait demandé de remplir dans la salle d’attente. 

 

stimulation-transcranienne Elle m’a tout de suite prescrit huit séances d’électrostimulation transcrânienne. Le principe : deux électrodes placées autour d’une oreille envoient un courant électrique pour stimuler le cerveau. Dans le même temps, j’avais un casque sur l’oreille où était diffusé un bruit équivalent à mon acouphène. L’idée, c’était que mon cerveau s’habitue. J’avais placé tous mes espoirs dans ce traitement et j’ai été terriblement déçu, d’une part parce que cela s’est révélé sans aucun effet sur mes acouphènes, et d’autre part parce que, lorsqu’est venu le moment de faire le bilan avec cette grande spécialiste, elle était en vacances. Encore un médecin qui n’avait que faire de ma situation ! En sortant de son bureau, j’étais dévasté parce que j’avais l’impression, encore une fois, que tous les docteurs me laissaient tomber, même cette soi-disant spécialiste.  

Pendant toute cette période, je suis vraiment passé par des moments très difficiles. Le problème avec les acouphènes, c’est qu’il est impossible d’y échapper, même en se bouchant les oreilles puisque ce bruit est à l’intérieur de la tête. Ils ne laissent jamais aucun répit. Cela tournait à l’obsession et je ne pensais plus qu’à cela. J’étais dans une grande détresse et je pense que j’aurais pu sombrer dans la dépression ou me jeter sous un train tellement c’était insupportable. Ce qui m’en a empêché, c’est le soutien et la présence à mes côtés de celui qui partage ma vie. Il me comprend et ne fait jamais de remarques négatives. C’est une chance parce que j’ai lu de nombreux témoignages de personnes qui s’étaient heurtées à l’incompréhension et à l’impatience de leur entourage. Dans mon cas, au contraire, lorsque je n’avais pas le moral, mon compagnon m’a toujours épaulé, même s’il se sentait totalement impuissant face à ce que je vivais, et ce soutien a vraiment été primordial pour moi.

CDStop Acouphènes cover P.Barraqué Cela fait maintenant un an et demi que je vis avec ces acouphènes. Ils sont toujours là et j’ai développé moi-même des moyens afin de mieux les supporter. J’ai notamment trouvé sur Internet un « bruit blanc ». C’est un peu comme le bruit apaisant d’une fontaine, qui masque les sifflements et offre un soulagement temporaire. Parfois j’arrive presque à les oublier et d’autres fois, ils reviennent avec force au point, parfois, de me réveiller en pleine nuit. Dans ces cas-là, je me lève et j’écoute sur un lecteur CD portable un disque de thérapie sonore. Ses effets relaxants me permettent de supporter mieux ce bruit omniprésent.

Désormais, j’essaie de vivre normalement. Quand je m’endors, j’essaie de faire abstraction de mon acouphène en me concentrant sur ma respiration. A un moment donné, j’avais envisagé de ne plus accepter d’invitations à des soirées dansantes ou dans des lieux bruyants, de ne plus aller à des concerts. Je pensais alors que mon existence ne serait plus la même et que j’allais devoir tirer un trait sur toute vie sociale. Mais, depuis, j’ai repris le dessus, et j’ai décidé de vivre comme si cet acouphène n’existait pas. Je ne l’ai pas vaincu et j’aimerais beaucoup qu’il disparaisse un jour mais je ne veux pas non plus me raccrocher à un espoir qui ne se réalisera peut-être jamais. Alors je me suis fait une raison et j’essaie de ne surtout pas y penser pour ne pas retomber dans la détresse."

Philippe-Barraque-portrait3.jpg Qu’en pense le spécialiste ?

Philippe Barraqué*, musicothérapeute

Connaît-on les causes des acouphènes ?

Philippe Barraqué : "Plus qu’une maladie, l’acouphène est un symptôme inhérent à de nombreuses pathologies. 5 à 10% d’entre eux peuvent être diagnostiqués car d’origine vasculaire ou articulaire. Les autres, soit la grande majorité d’entre eux, sont des acouphènes dits subjectifs, dont on commence seulement à comprendre les mécanismes et pour lesquels les réponses médicales ne permettent que de contourner le problème pour soigner la cause.

 

Comment les traiter ?

Philippe Barraqué : Il existe des traitements de confort par la thérapie sonore : bruit blanc, bruit rose [des sons de fréquences différentes, ndlr], CD Ces sons de masquage font en sorte que le patient ne se focalise plus sur l’acouphène. Ce qui est intéressant, c’est que les recherches ont démontré que, chez les patients qui les écoutent chaque jour, on observe un processus d’habituation au niveau cérébral, qui a pour conséquence une diminution de l’intensité sonore de l’acouphène.

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHD Ce qui est intéressant, c’est que les recherches ont démontré que, chez les patients qui les écoutent chaque jour, on observe un processus d’habituation au niveau cérébral, qui a pour conséquence une diminution de l’intensité sonore de l’acouphène. Des méthodes qui ont pour but d’apaiser le patient, comme la relaxation, la méditation, le yoga, l’hypnose ou encore la sophrologie, sont également conseillées car il a été observé que beaucoup de personnes souffrant d’acouphènes étaient hypertendues ou stressées. Pour le moment, on en est là mais la recherche avance et je pense que, d’ici quelques années, la médecine proposera des solutions plus efficaces." 

 

Dites stop à vos acouphènes livre800recto *Auteur de Dites stop à vos acouphènes, toutes les thérapies efficaces pour les éliminer, éditions J. Lyon. Plus d’infos sur www.stop-acouphenes.fr

- Article et interview parus dans l’hebdomadaire Nous Deux n°3451. Propos recueillis par Cédric Choukroun.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 01:44

2369370269_21137e88fe.jpg Le Haut conseil à la santé publique propose de renforcer la prévention dans les salles de concerts et les discothèques, en affichant notamment les décibels en temps réel.

Des bouchons d'oreilles gratuits dans les salles de concerts, des salles de repos auditif dans les discothèques, des mises en garde spécifiques à destination des femmes enceintes, la prévention en matière d'exposition à de forts niveaux sonores pourrait bientôt prendre une ampleur inédite. C'est ce que recommande le dernier rapport sur les risques auditifs du Haut Conseil à la santé publique remis à la Direction générale de la santé début septembre 2013.

«Il s'agit surtout d'informer le public sur les dangers encourus et de lui donner les outils pour mieux se protéger», explique son rapporteur, Yves Cazals, directeur de recherche à l'Inserm.

3588351371_e078ddc84f.jpg L’une des propositions consiste à imposer l'installation, dans les lieux publics où la musique est forte (discothèques, salles de concerts, voire cinémas), d'un sonomètre affichant en temps réel le niveau sonore auquel la foule est exposée.

«Installer des sonomètres est une proposition remarquable, confirme François Legent, professeur émérite, membre de l'Académie de médecine. Aujourd'hui, celui qui assiste à un concert est un peu dans la situation d'un conducteur sans compteur de vitesse: il peut penser qu'il respecte la limite de 90 km/h, alors qu'il roule allègrement à 120.»

Ces sonomètres pourraient être accompagnés d'un message écrit tel que: «Limites de risque: 91 dB/2 heures, 94 dB/1 heure, 100 dB/15 minutes. Faites des pauses.» Fixer des limites en décibels n'a en effet de sens que si on l'associe à une durée maximale, rappellent les experts. Or, actuellement, la seule réglementation qui combine les deux notions de niveau sonore et de durée d'exposition s'applique au milieu professionnel.

CDStop Acouphènes cover P.Barraqué Le Dr Philippe de Gravi, membre de la Société française d'ORL, salue, de son côté, des propositions qui relèvent «du bon sens». «En tant qu'ORL, nous recevons tous un nombre croissant de patients présentant des dégradations auditives de plus en plus précoces», souligne-t-il. La quasi-omniprésence du son numérique en est la cause principale. La compression qui en résulte fait davantage ressortir les sons graves et aigus. Or les sons graves, qui ont des fréquences basses, ont la particularité de ne pas être directionnels. Il est impossible de savoir d'où ils viennent et donc de s'en protéger en tournant la tête. Les oreilles restent ainsi ouvertes à toutes les agressions. »

Outre la présence de sonomètres, les experts suggèrent aussi d'obliger les établissements concernés à fournir des protections auditives gratuites (type bouchons d'oreilles) et de créer une zone de récupération auditive dans laquelle le niveau sonore n'excéderait pas 85 dB.

Philippe Barraqué

Musicothérapeute

Docteur en musicologie

CD de thérapie sonore anti-acouphènes : www.stop-acouphenes.fr

Dites stop à vos acouphènes livre800recto Livre Dites stop à vos acouphènes (éditions J.Lyon)

Sources : Haut Conseil à la santé publique/Medias

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 10:57
Connaissez-vous la Cimicifuga? C'est une plante vivace à grandes feuilles pourpres, découpées et dentelées, qu'utilisait déjà au douzième siècle Hildegarde de Bingen, une pionnière de la phytothérapie moderne. L'avez-vous essayé pour calmer vos acouphènes en complément de la thérapie sonore et de vos traitements habituels?
Cimicifuga.jpg La Cimicifuga soulage réellement les bourdonnements d'oreilles et autres tintements. On la prend à raison de 10 à 15 gouttes de teinture mère dans un verre d'eau. Il est recommandé d'en boire trois fois par jour pour obtenir un résultat probant.
Bien sûr, ce remède ne supprime pas les acouphènes, ni ne se substitue à votre traitement médical, mais nombre de patients acouphéniques s'en déclarent satisfaits. Leurs acouphènes ont diminué considérablement. Ca vaut le coup d'essayer!

Philippe Barraqué

musicothérapeute

spécialiste en thérapie sonore anti-acouphènes

docteur en musicologie

Le blog des acouphéniens
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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 00:15

L'acouphène est un bruit subjectif qui est perçu au niveau de l'oreille ou du crâne. On peut l'entendre d'un seul coté ou des deux. Il peut être temporaire, après un effort ou après un passage en boîte de nuit, mais peut aussi être perçu sans interruption, jour et nuit.

Cette sensation sonore n'est pas liée à un bruit extérieur. La personne atteinte est la seule à entendre son acouphène, perçu essentiellement dans le silence. Et ce que les malades entendent varie du simple tintement métallique ou sifflement à celui d'un bruit de tondeuse à gazon.

Mais d'où vient-il, s'il ne vient pas de l'extérieur ?

Normalement, le son est capté par le pavillon de l'oreille, traverse le conduit auditif et fait vibrer le tympan comme une peau de tambour. Une fois amplifiée, la vibration est transmise à une chaîne de petits osselets (le marteau, l'enclume et l'étrier) qui la transmettent à leurs tours à la cochlée. Celle-ci abrite des cellules sensorielles recouvertes de cils. Quand la membrane vibre, les cils bougent, et en retour, ils transforment la vibration en un courant électrique qui sera transmis au cerveau par le nerf auditif.

Les zones de l'audition localisent le son ; la mémoire et les émotions interviennent aussi pour donner une signification à ce que l'on entend. L'oreille n'est qu'un transmetteur, c'est le cerveau qui interprète.

Mais l'audition peut être perturbée, dans le meilleur des cas, par un bouchon de cérumen ou quand les cellules ciliées ont été coupées par un traumatisme sonore. Les parties du cerveau qui analysent le son ne peuvent alors plus correctement fonctionner. Le cerveau crée un bruit qui n'existe pas : l'acouphène. En France, plus de 6 millions de personnes souffrent d'acouphènes. 80 % d'entre eux les trouvent supportables, alors que 20 % en souffrent et le vivent comme un véritable handicap.

Les acouphènes sont compliqués à traiter car on n'en connaît pas vraiment la cause. On sait qu'ils peuvent survenir suite un traumatisme ou lorsque la pression sanguine augmente au niveau de l'oreille (on entend un bruit, un sifflement). Mais l'acouphène n'est pas une maladie en soi, ce n'est qu'un symptôme et il peut être la conséquence de plusieurs pathologies.

Sa prise en charge nécessite de faire intervenir différentes approches thérapeutiques. Des traitements médicamenteux qui soulagent en partie la douleur (vasodilatateurs et anxiolytiques) et en cas de perte auditive sévère, il y a bien sûr des techniques chirurgicales.

Les patients peuvent, dans certains cas, recourir à des thérapies comportementales et cognitives. Ils apprennent alors à ne plus focaliser sur le bruit de l'acouphène. Même si les résultats ne sont pas garantis, dans 70 % des cas, ces soins diminuent la gêne provoquée par les acouphènes.

 

- CD de Thérapie sonore (CD Stop Acouphènes, bruits de masquage blanc, rose, brown, CD personnalisé, fréquences thérapeutiques) : www.stop-acouphenes.fr

- Livre Dites stop à vos acouphènes, Philippe Barraqué (éditions J.Lyon)

 

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Source : France5

 

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 21:52

acouphwoman Des recherches scientifiques sont actuellement menées pour trouver un moyen d’atténuer l'hyperactivité neuronale qui génère des acouphènes.

Il est maintenant prouvé que l’acouphène provient d'une activité spontanée anormale des neurones dans le cortex auditif central. L’endommagement des cellules ciliées de l’oreille interne réduit les connexions avec le cerveau, entraînant des phénomènes de « plasticité » ou des modifications des connexions synaptiques. Celles-ci deviennent alors hyperactives, ce qui inclut des changements fréquentielles et une réactivité modifiée des impulsions neuronales qui signalent la présence du son.

Actuellement, les efforts pour soulager les patients acouphéniques portent sur la recherche de moyens permettant de réduire ou de supprimer cette activité neuronale anormale. La plupart des études médicamenteuses ont mis l'accent sur les molécules chimiques susceptibles d’apaiser le système nerveux. Par exemple, les benzodiazépines, les antidépresseurs et les antiépileptiques ont été testés parfois avec succès.
Dites stop à vos acouphènes livre800recto Une autre technique expérimentale est la stimulation électrique des connexions nerveuses qui modulent l'activité neuronale dans le système auditif. Un certain nombre d'études ont signalé que la stimulation cochléaire peut parfois être efficace pour réduire les acouphènes.

Par exemple, certains patients malentendants avec un implant cochléaire ont une réduction significative de leurs acouphènes lorsque leurs appareillages sont allumés, et l'effet peut parfois durer plusieurs heures après la fin de leur utilisation. Toutefois, les mécanismes de masquage ou de diminution des acouphènes ne sont pas clairement établis et des recherches s’avèrent encore nécessaires pour les définir précisément.

On sait depuis longtemps qu'une forte proportion de personnes souffrant d'acouphènes peut moduler leur  intensité en contractant certains muscles de la région de la tête ou du cou. Des études récentes chez l'animal l’ont démontré en stimulant des nerfs crâniens spécifiques qui contrôlent les contractions musculaires de ces zones de la tête.

D’autres recherches récentes menées chez l'animal montrent que la stimulation du nerf vague favorise la diminution des acouphènes. Les essais cliniques permettront de déterminer si certains de ces effets peuvent être reproduits chez l'humain.

Philippe Barraqué

Musicothérapeute

Spécialiste de la thérapie sonore anti-acouphènes

www.stop-acouphenes.fr

CDStop Acouphènes cover P.Barraqué Le blog des acouphéniens

Source : James A. Kaltenbach (Clinique de Cleveland, Ohio, US)

 

 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 13:49

3890042606_8a5f47798c.jpg La chaine NBC News a consacré un reportage sur le record de décibels qu’a atteint le stade de Seattle (US) durant un match. Le niveau sonore qui a été mesuré à 136,6 décibels, est considéré comme extrêmement fort et dangereux pour l’audition. En effet, l’exposition à un tel niveau est physiquement douloureux et entraîne des dommages irréparables au niveau des cellules de l’oreille interne. Ce reportage a également souligné qu’il n’y avait pas de norme sécuritaire du nombre de décibels tolérés dans un stade et que les cellules ciliées de l’oreille interne étaient irrémédiablement détruites par un tel niveau sonore. On ne peut que conseiller aux supporters de match de protéger leur audition  avec des bouchons d’oreilles et de faire une cure de CD Stop Acouphènes après le match. Un dernier conseil, accordez-vous une pause silence quand vous rentrez chez vous !

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie

CD de thérapie sonore anti-acouphènes : www.stop-acouphenes.fr

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 15:04

Philippe Barraqué, spécialiste de la thérapie sonore, vous conseille  - www.stop-acouphenes.fr :

 

Médecin ORL à l'Hôpital de la Pitié Salpétrière et à l'Hôpital Américain, le Docteur Catherine Vidal est également Directeur de Recherches au CNRS et consacre une majeure partie de son travail à la découverte de traitements contre les acouphènes et les vertiges.

Selon ce spécialiste, "on peut se débarrasser des acouphènes..." Cet entretien vidéo (lien ci-dessous) explique très clairement la genèse des acouphènes, les examens médicaux nécessaires à leur diagnostic et les avantages d'un appareillage masquant les bruits auditifs.

 

http://www.annuaire-audition.com/site/Audition-TV/GRAND-PUBLIC/Les-acouphenes-c-est-quoi

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 15:47

"L’examen audiométrique tonale et vocale, associé à une tympanométrie et à une impédancemétrie, est indispensable. La majorité des acouphènes sont associés à une perte auditive mais 20 à 30% des patients peuvent avoir une audition normale. Ils accompagnent souvent la perte auditive sur les hautes fréquences liée au vieillissement mais aussi la perte auditive secondaire à une exposition au bruit d’origine professionnelle ou durant les loisirs (chasse, concerts).

 

Au cours de cet examen, le médecin ORL essaie aussi de déterminer la fréquence prédominante de l’acouphène (acouphénométrie). La détermination de la fréquence de l’acouphène aide au diagnostic étiologique. Quand il prédomine sur les fréquences graves, il oriente vers une pathologie de la sécrétion des liquides endolymphatiques. Lorsque sa tonalité est sur les fréquences aiguës, il est souvent associé à un scotome unilatéral (perte auditive asymétrique sur une fréquence) dont il faudra préciser l’origine.

 

Les potentiels évoqués auditifs peuvent s’avérer aussi nécessaires afin de détecter un éventuel dysfonctionnement du nerf auditif, comme celui induit par un neurinome de l’acoustique. Les potentiels évoqués otolithiques induits par des sons de forte intensité peuvent orienter vers une déhiscence canalaire quand les ondes précoces (P13-N23) sont asymétriques en amplitude. Une IRM centrée sur les CAI doit être demandée en cas d’acouphènes unilatéraux associée ou non à une surdité unilatérale, afin de détecter une éventuelle lésion du nerf auditif. Dans certains cas de surdité de transmisssion, un scanner en coupes fines des rochers peut être utile pour détecter une otosclérose, une atteinte traumatique, ou une déhiscence canalaire.

En ce ce qui concerne le neurinome de l'acoustique, un bilan biologique doit être réalisé. Ce dernier doit comprendre une NFS, VS, un bilan lipidique, le dosage du zinc et des hormones thyroidiennes. La mesure de la tension artérielle est aussi essentielle."   

CD de thérapie sonore anti-acouphènes : www.stop-acouphenes.fr
 
Dites stop à vos acouphènes Livre cover
Philippe Barraqué, musicothérapeute
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 00:27

Voyager en avion ne s’avère pas toujours une expérience positive en raison des changements de pression atmosphérique auxquels notre corps, et particulièrement nos oreilles, sont soumis. Certains iront même jusqu’à se priver de prendre l’avion à cause de mauvaises expériences dans le passé.

acouphènes1En effet, le changement rapide de pression atmosphérique lors d’un voyage en avion n’est effectivement pas sans conséquence physique sur nos oreilles. Plus on monte en altitude, plus la pression atmosphérique extérieure diminue. En raison de cette dépression barométrique, l’air qui se trouve à l’intérieur de l’oreille moyenne va chercher à se déplacer vers l’extérieur, c’est-à-dire vers le milieu atmosphérique le moins dense, créant ainsi un surplus de pression dans la cavité de l’oreille moyenne. Ce changement de pression est normalement bien toléré par les passagers, puisque le surplus d’air est facilement évacué par la trompe d’Eustache, petit tube qui relie l’oreille au nez et à la gorge. C’est plutôt lorsque l’avion atterrit que le phénomène inverse se produit et que certains connaîtront de l’inconfort auditif.

Lors des phases d’atterrissage, la pression atmosphérique ambiante augmente graduellement et exerce une pression externe sur le tympan. Nous devons à ce moment-là solliciter les muscles qui entourent la trompe d’Eustache pour parvenir à rééquilibrer les pressions de part et d’autre du tympan. C’est pourquoi il est souvent recommandé de mastiquer, bâiller, avaler, se moucher ou faire bouger rapidement la mâchoire, puisque ces actions permettent l’ouverture active de la trompe d’Eustache. La pression de l’oreille est alors rééquilibrée sans douleur.

acouphwoman Certaines personnes qui ont une sensibilité au niveau des oreilles risquent alors de subir ce que l’on appelle un barotrauma, c’est-à-dire une inflammation de l’oreille qui est occasionnée par un changement drastique de pression atmosphérique. Des antécédents d’otites à répétition ou la présence d’une congestion nasale précédant le vol en sont quelques exemples. Si tel est votre cas, il est plus qu’important d’appliquer les conseils que je vous ai indiqués, et ce, à plusieurs reprises durant le vol, et particulièrement lors de l’atterrissage. Dans le cas d’une congestion nasale ou d’une allergie saisonnière, il peut être indiqué d’utiliser des décongestionnants avant l’embarquement. Si toutefois vous ressentez de la douleur avant même de prendre l’avion, que vous faites de la fièvre ou encore si vous avez une sinusite, il est fortement recommandé de consulter un médecin avant votre voyage.

Il existe également des facteurs externes qui peuvent expliquer que d’un vol à un autre nous ne ressentions pas les mêmes symptômes. Cela dépend, entre autres, de la taille et de la vitesse de l’avion, de l’altitude de croisière et d’une mise sous pression satisfaisante à l’intérieur de la cabine. Ce qui veut dire que si vous avez ressenti des symptômes lors d’un vol antérieur, il n’est pas dit qu’il en sera de même lors d’un prochain voyage. De quoi vous rassurez !

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHD Un dernier mot pour les personnes souffrant d’acouphènes ou d’hyperacousie, suivez les conseils décrits plus haut et écoutez avec un bon casque des fréquences thérapeutiques, des bruits blanc ou rose particulièrement durant les décollages et les atterrissages. Réglez avec précaution le flux d’air au-dessus de votre siège et détendez-vous le plus possible. Il n’y a rien de plus mauvais que de crisper les mâchoires pendant un voyage en avion.

 

Philippe Barraqué chant Philippe Barraqué, docteur en musicologie,musicothérapeute

CD Stop Acouphènes™, CD Cortex™ Bruits blanc rose brown : www.stop-acouphenes.fr

 

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Source : Kathia Faust, audiologiste (Lobe magazine)  

 

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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 02:11

 

« Les acouphènes gâchent la vie de centaines de milliers de personnes. Ce bruit parasite perçu par le patient dans une ou dans les deux oreilles, voire à l'intérieur du crâne, sans stimulation acoustique externe, vient bien d'une lésion située quelque part entre l'oreille et le cortex auditif, mais, pour être à la fois obsédant et insupportable, il n'en demeure pas moins rebelle à la quasi-totalité des traitements conventionnels. En d'autres termes, un acouphène est à la fois organique -il existe bien une authentique lésion du système auditif et subjectif- il est à l'heure actuelle pratiquement impossible d'objectiver la plainte du patient.

En pratique, tout acouphène impose donc d'abord de la part de l'oto-rhino-laryngologiste un bilan complet à la recherche d'une cause. Celle-ci s'exprime habituellement sous la forme d'une surdité dont le type oriente vers l'oreille moyenne, l'oreille interne ou le nerf auditif. En effet, toute pathologie de l'oreille est susceptible de provoquer des acouphènes, de la plus banale inflammation de la trompe d'Eustache à une tumeur nerveuse type neurinome de l'acoustique, sans négliger d'autres causes comme un simple trouble de l'articulation de la mâchoire.

Une fois identifiée une cause potentielle de l'acouphène, il faut bien sûr la traiter. C'est là que tout commence. Car l'appareillage d'une surdité d‘oreille interne ou l'exérèse d'un neurinome de l'acoustique n'entraînent pas forcément la disparition de l'acouphène. À maladie égale, à traitement identique, le devenir de ce dernier est éminemment variable d'un patient à l'autre. Prendre en charge un acouphène n'est pas prendre en charge un acouphénique. Une pareille inégalité n'est pas sans rappeler les conséquences d'une cicatrice sur le visage : tel individu la supportera sans fard, tel autre n'en dormira plus. Cette cicatrice témoigne bien d'une blessure réelle. Elle aura été intégrée, métabolisée, oubliée par le premier patient, mais provoquera chez le second désagrément, souffrance voire dépression. Ainsi, l'acouphène relègue au second plan la surdité, envahissant jusqu'à l'obsession le champ de conscience, parasitant chaque instant du quotidien.

Il faudra avant tout expliquer les mécanismes, aujourd'hui bien connus, par lesquels une lésion quelconque du système auditif peut générer une hyperexcitabilité des voies auditives et donc une sensation sonore. En dédramatiser les effets : non, un acouphène n'est pas annonciateur d'un accident vasculaire. Et rappeler que le cerveau finit toujours tôt ou tard par s'habituer, par oublier, par négliger un bruit continu. On peut se demander dès lors si l'adhésion militante à des associations dédiées, la fréquentation assidue de blogs spécialisés n'entretiennent pas inconsciemment la présence de l'acouphène…

Stimulation transcrânienne

Cette approche pédagogique, base de toute prise en charge, peut s'appuyer sur trois outils complémentaires. Les médicaments, type anxiolytiques, antidépresseurs, sédatifs discrets ou antiépileptiques, ces deux derniers luttant contre l'excès de décharges nerveuses bien visualisées par l'imagerie fonctionnelle et contre l'hyperexcitabilité des centres. En revanche, les médicaments à visée vasculaire n'ont strictement aucun intérêt. La prothèse, en palliant la surdité, peut ainsi masquer l'acouphène. L'approche comportementale du symptôme dans sa dimension psychique insiste sur le rôle indiscutablement délétère du stress, de la fatigue, de l'anxiété, à l'aide des thérapies dites cognitives et comportementales.

Mais, beaucoup de chemin reste à faire. Si l'hyperactivité des voies auditives est aujourd'hui un fait avéré et constitue le témoin objectif de la sensation sonore alléguée par le patient, nous ne disposons pas encore de moyens permettant de l'éteindre. La stimulation magnétique transcrânienne ou les perfusions locales d'inhibiteurs de la transmission nerveuse en sont encore au stade des essais. Elles permettront peut-être demain -ou après-demain- de lutter directement contre le support organique des acouphènes. Encore n'est-il pas sûr qu'elles soulagent le vécu que tout patient projette sur un symptôme, surtout dans nos sociétés hypermédicalisées. »

Source : Dr. PatriceTran Ba Huy, ORL et membre correspondant de l'académie nationale de médecine.

CD de thérapie sonore anti-acouphènes de Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie : www.stop-acouphenes.fr (recommandé par les professionnels de santé)

 

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 18:56

Parmi les solutions pour se protéger à la fois contre les champs électromagnétiques et les acouphènes, les protections anti-ondes peuvent vous apporter un mieux-être. Il s’agit d’oscillateurs magnétiques de compensation qui produisent des signaux magnétiques très faibles agissant sur les rayonnements nocifs pour la santé, notamment au niveau cellulaire.

De nombreuses études scientifiques ont mis en évidence que les champs électromagnétiques produits notamment par un ordinateur provoquent un stress biologique entraînant des troubles physiques et psychiques : fatigue, bourdonnements d’oreilles, vertiges, problèmes articulaires et vasculaires, dépression, etc.

La gamme proposée dans le commerce est assez complète puisqu’elle cible les téléphones portables, les antennes de téléphonie mobile, les lignes à haute tension mais aussi les appareils de la maison comme les fours à micro-ondes, les ampoules à basse consommation ou les compteurs électriques dits intelligents.

Petit éventail des protections anti-ondes :

Pastille extra plate contre les rayonnements électromagnétiques des téléphones portables ou sans fil (DECT), des GPS, des ordinateurs, des écrans Plasma.

Protection de faible diamètre et épaisseur à placer près de soi ou à porter sur soi contre les perturbations liées à des appareils ou à des réseaux électriques. Possibilité de les emmener en train ou en avion.

Bracelet anti-ondes à porter autour de son poignet pour les adeptes des jeux vidéo

Cône cylindrique à placer dans son habitat, efficace pour neutraliser tout type de perturbation électrique et magnétique comme les réseaux Wi-Fi et satellitaires, les lignes à haute tension et les transformateurs.

Selon les modèles, ces neutralisateurs d’ondes perturbatrices ont une portée de 10 à 100 m2. Leur coût de revient varie entre 40 et 200 euros environ.

Si vous souffrez de vertiges ou d’acouphènes liés aux champs électromagnétiques, il est recommandé d’utiliser ces protections anti-ondes et de diffuser en fond sonore des bruits blanc ou rose pour en neutraliser les effets négatifs sur votre appareil auditif.

Philippe Barraqué

Musicothérapeute

Créateur des CD Stop Acouphènes et Cortex

www.stop-acouphenes.fr

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 00:39

aaa260En médecine traditionnelle chinoise, les acouphènes ont principalement deux origines énergétiques : le rein et le foie.
En effet, le rein gouverne l'oreille et un manque d’énergie aura une incidence sur les troubles auditifs et vestibulaires (vertiges).
 

Ces symptômes sont souvent accompagnés de fatigue générale, de frilosité, ou encore de transpiration nocturne.
En ce qui concerne le foie, le méridien de la vésicule biliaire passe juste au-dessus de l'oreille. Si son énergie est bloquée, les acouphènes seront souvent vécus comme des « palpitations » dans l'oreille. 
   
 

A cela s’ajouteront, selon les cas, de l'irritabilité, de la dépression, des insomnies ou encore de l’hypertension. Les crises acouphéniques seront le plus souvent déclenchées par un excès alimentaire, une colère, une contrariété ou un traumatisme.

Philippe Barraqué, musicothérapeute, créateur des CD Stop Acouphènes

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CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDwww.stop-acouphenes.fr

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 00:34

Le CD Stop Acouphènes du musicothérapeute français Philippe Barraqué est fortement recommandé quand vous écoutez trop fort la musique sur votre baladeur ou quand vous êtes exposé à des niveaux de décibels élevés lors des concerts (risque de surdité).

 

CDStop Acouphènes cover P.BarraquéVéritable massage sonore de l'oreille interne, les fréquences thérapeutiques rose et blanche agissent sur la cause profonde de vos bruits parasites en effaçant progressivement leur origine traumatique (choc acoustique, émotion, maladie).

 

Le CD Stop Acouphènes reprogramme votre audition et vous aide à retrouver le silence.

 

Obtenez-le en un clic : www.stop-acouphenes.fr

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 00:50
Les scientifiques de Pennsylvanie ont peut-être découvert la cause des acouphènes et ont également trouvé un moyen de le traiter. Leur objectif est une stratégie préventive pour des personnes exposées professionnellement à un environnement très bruyant..

 

Selon ScienceDaily, des chercheurs de l'Université de Pittsburgh ont constaté que le médicament anti épilleptique RÉTIGABINE neutralise les acouphènes sur des animaux. Les conclusions de leurs expérimentations ont été publiées à l'Académie nationale des Sciences (U.S.).

 

Strictement parlant, l'acouphène n'est pas une maladie en tant que telle, mais un symptôme d'un certain type de trouble comme la perte d'audition liée à l'âge, une maladie du système circulatoire ou un traumatisme sonore.

 

Selon l'Institut National américaine sur la surdité, environ 25 millions de personnes souffrent d'acouphènes. Parmi ceux qui ont au moins 65 ans, ce symptôme affecte environ 14% des femmes et plus de 12 % des hommes.

 

rythmes cérébrauxSachant que l'acouphène est difficilement traitable et que les prothèses auditives n'aident pas beaucoup les patients acouphéniques, l'équipe de Pittsburgh a voulu tout d'abord trouver la cause sous-jacente de ce dysfonctionnement auditif, puis un moyen de le traiter. Des travaux antérieurs ont démontré que sur des souris une corrélation est établie entre l'acouphène et les cellules du noyau cochléaire dorsal (DCN).Ils ont constaté que l'hyperactivité de ces cellules est le résultat d'un niveau réduit de l'activité dans des structures appelées canaux KCNQ.

 

Les chercheurs ont procédé à des expériences qui ont exposé des souris à des quantités réglementées de bruit, puis identifié celles qui avaient développé des acouphènes. Ils ont découvert que celles traitées immédiatement avec RÉTIGABINE après une exposition sonore ne développent pas d'acouphènes.

 

Cette étude scientifique est particulièrement intéressante car elle a établi un lien entre les propriétés biophysiques des canaux potassiques et la perception de ces sons fantômes dans les oreilles. En effet, en ciblant les canaux KCNQ avec des médicaments comme le RÉTIGABINE, on serait alors capable de bloquer le développement des acouphènes chez des sujets humains. Le prochain objectif de l'équipe de Pittsburgh est de mettre au point un médicament spécifique pour les deux canaux KCNQ maintenant identifiés comme sensibles au RÉTIGABINE.
 
CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDPhilippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie, créateur des CD Stop Acouphènes et des CD Cortex (bruits thérapeutiques blanc, rose, brown).
La thérapie sonore, la meilleure médecine alternative pour soulager les acouphènes, l'hyperacousie, les hallucinations auditves: www.stop-acouphenes.fr 
 
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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 02:01

Un témoignage poignant d'une personne atteinte d'acouphènes et d'hyperacousie sévères.

"Quand j’ai eu l’accident qui ma mené où j’en suis aujourd’hui, j’étais dans un état d’incompréhension, je ne savais pas ce qui m’arrivait! Je ne comprenais pas.
Petit à petit des médecins m’ont appris à mettre des mots sur ce qui m’arrivait, tout ceci pour me permettre de comprendre, et petit à petit la découverte de choses terribles, comme celle qu’aucun traitement n’existait!

Aucune porte ouverte ou assistance quelconque! Quelques rendez-vous chez des médecins… les mots que j’entendais constamment, souvent, incessamment… »Apprendre a vivre avec! » au début, j’y ai cru, dur de dur, comment ne pas y croire… il le fallait!

J’ai, comme probablement plusieurs personnes atteintes de ce syndrome, misé tout et essayé tout ce qui était a ma portée, proposé par diverses écoles de médecins ou autres…

Petit à petit j’ai fini par réaliser qu’effectivement aucun d’eux ne pouvait avoir mon réel ressenti! Chaque personne étant différente en toute logique!

acouphènes1Je me suis tellement battue tellement jusqu’à épuisement et aujourd’hui je me bats encore, même si peut-être plus de façon aussi violente! Acharnée… puisque la déception et la lassitude d’entendre et d’essayer d’adopter toutes ces théories que l’on voulait pour moi, pour mon bien, ne donnaient pas de résultat…finalement…

Je souffre de ce que les médecins ont appelé de l’hyperacousie et des acouphènes sévères! Ok comme vous voudrez! Des mots sont des mots! J’apprends donc ces mots…pourquoi pas si cella peut me mener a la porte de sortie…ma vision de la chose pourtant est tellement terrible! si nous pouvions comparer ce qui m’arrive a une torture! Comme ces tortures que vous imaginez les plus terribles! Celles que nous refusons de voir en réalité…ces images qui nous perturbent et pour lesquelles nous détournons le visage! Que nous refusons d’admettre!

Oui, puisque c’est cela que je ressens! Une torture constante! Qui me bouffe petit à petit! Aucune échappatoire possible jusqu’à aujourd’hui! Mon corps physique fini par en changer sans même que je m’en aperçoive réellement, jusqu’à ce qu’il ait inévitablement changé!!! Les soi-disant stress, angoisse, palpitations, mal être… transpirations vertige évanouissements… insomnies à répétition!!! Céphalées, ah ces migraines terribles tellement terribles… à un point d’en perdre presque la raison…raison à laquelle nous nous accrochons inévitablement… notre nous, je….

Il est amusant de dire que certains médecins me disent »demain sera différent ». Oui peut-être! Oui probablement… certainement mais pas dans le bon sens de la chose, selon ma perception! Celle que je ne dois même plus avouer… mon esprit pensant est enfermé avec ces bruits qui me torturent depuis 2009!!! ce n’étais pas il ya 2 jours ce n’étais pas l’an passé! Ce sont tellement de jours et de nuits hantés par ces sons qui me percutent à l’infini sans répit! je n’ai nulle pars où me cacher, où cesser cet emprisonnement avec cette torture constante!!! on me dit ne perds pas espoir!! si une seule seconde mon esprit a failli baisser les bras et me laisser succomber à la pensée que probablement plusieurs d’entre nous ont eue, par laquelle ils ont failli être charmés! La cessation tout court d’une continuation dans la torture du bruit, des bruits, de ce non silence ! De cette abstention de la vie… ne plus sortir… ne plus vivre!

Cette vibration qui ne permet plus, qui m’empêche d’avoir un sourire sur ce visage qui petit à petit fini par perdre la clarté de cette vie qui fut la mienne! Cette joie que j’avais… il me semble maintenant que c’était a des années lumières! Un souvenir…

Je m’accroche à cette raison que notre cerveau a de vouloir croire en une éventuel rédemption!!! Une éventuelle guérison! Et même pouvoir m’y habituer!!! Pourquoi pas?! Oui…

acouphwomanPourtant, je n’y arrive pas! Non pas par faute de courage, de lute ou autre! je n’y arrive tout simplement pas! je dois arrêter de penser, d’exister de luter contre cette choses qui met terriblement mon existence en péril! Existence qui n’a aucune valeur aux yeux de l’autre! Puisque je ne suis pas l’autre! Non! Je suis moi! Je veux être moi! Me retrouver, retrouver ma raison de pouvoir continuer! Et pourtant! Je n’y arrive vraiment pas! Pardonnez-moi de baisser les bras quelques secondes quelques minutes! Pardonnez-moi de vouloir exister comme tout être sur cette terre! Personne ne peut vivre une torture pareille sans y laisser des plumes!
Seule, moi et ces bruits! Cette torture qui me broie telle une insignifiante vie…. qui n’importe pas pour cet ordre de gens, de médecins, de psy, de société, qui refuse d’admettre que nous existons! Nous existons encore…pourquoi nous tourner le dos? ! Pourquoi?? N’est-il pas admissible pour vous autres que cette torture psychologique qui broie notre corps physique et capacité a communiquer avec l’autre! Cette exclusion total qui nous est imposée en plus de la torture que nous subissons chaque jour passé dans cet état!

Certains tentent de nous caser chez des psy, nous imposants une ouverture de nos vies comme une résolution pour cette torture! D’autres nous imposeront des médicaments, de la chimie, pour essayer de tromper notre esprit en nous abrutissant de produits chimiques! Comment tromper des acouphènes en mettant tout ceci sur le compte de la dépression!!! Comment ne voudriez vous pas être dépressifs si vous subissiez a longueur de minutes, secondes, heures, années, une torture constante interminable, imperturbable! Présente constamment comme si un autre membre venait de vous être greffé et néanmoins votre cerveau sait, il sait, votre âme le sait….que tout ceci est inévitable! la nature n’est pas faite pour avoir un membre en plus, cela n’est pas naturel!!! Pourquoi voudriez vous que mon cerveau accepte quelque chose qui m’est étranger!!! Mon cerveau a bien accepté la perte de mon audition, c’était dur, mais c’était une perte! Non un rajout douloureux incessant qui ne respecte aucune des bonnes paroles que vous puissiez avoir! Je feins aujourd’hui la réelle noirceur qui m’a absorbé petit à petit, j’évite d’exister, j’évite…

Je suis devenu statique en attendant… en attendant quoi? Je ne sais pas… une rupture totale de mon esprit?! peut-être ai-je réellement le choix? J’ai compris le sens de maladie orpheline…oui, j’ai compris…et vous pourquoi ne comprenez-vous donc pas? pourquoi?

acouphenes troubles Je vis aujourd’hui grâce à la bonne volonté de mon proche… et je me torture entre deux fleuves… comment pouvoir continuer de mettre mon proche à si dure épreuve… en général, les épreuves ont des fins…néanmoins, je ne vois pas de fin pour le moment à la mienne… beaucoup d’entre nous sont dans cette situation… bien sûr, je n’ai nulle certitude… seulement celle de mon âme qui est en péril sans ressource, abandonné par cette société qui ce dit si bien pensante… aidez-nous pour l’amour de… pour l’amour de… Notre maladie est une détresse réelle… et peu d’entre nous tous sur cette terre a conscience de la difficulté de l’autre, quelle qu’elle soit….il nous devient tellement dur de survivre dans des conditions pareilles… en rajoutant l’incompréhension, l’indifférence, la tâche ne nous est pas facilitée, alors que nous sommes déjà au bord, oui, au bord de l’incertitude de notre âme, qui subit cette torture par le son!"

 

CDStop Acouphènes cover P.BarraquéThérapie sonore (CD Stop Acouphènes, bruits thérapeutiques blanc, rose, brown, livre "Dites stop à vos acouphènes") : www.stop-acouphenes.fr

 

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Source : Losange/Oreille Malade
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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 20:16

Certains acouphènes auraient-ils pour origine un volume accru du liquide de l’oreille interne ? C’est ce qu’on appelle dans le jargon scientifique l’hydrops.

Cette pression liquidienne anormalement élevée peut affecter les cellules cochléaires et les récepteurs vestibulaires, créant ainsi des symptômes différents tels la perte d'audition, les acouphènes, les vertiges, les troubles de l'équilibre.

Les mécanismes exacts régissant la quantité de liquide nécessaire au bon fonctionnement de la cochlée et de la fonction vestibulaire ne sont pas encore parfaitement compris, mais des traitements ciblés sur l’hydrops sont expérimentés par quelques praticiens ORL à l’étranger, notamment en Italie.

CDStop Acouphènes cover P.Barraqué Nous savons qu’en situation de stress intense, d’émotion forte, la libération de l’hormone antidiurétique ADH (vasopressine) peut créer une pression dans l’oreille interne quand son liquide est présent en trop grande quantité.

S’il est parfois impossible d’agir sur des cellules ciliées détruites, le traitement thérapeutique contre l’hydrops à base de médicaments ciblés sur les neurotransmetteurs, voire de stéroïdes, est un espoir d’amélioration pour certains types d’acouphènes ou de vertiges.

Philippe Barraqué

Musicothérapeute

Docteur en musicologie

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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 01:22

homeopathie-granules.jpgEn homéopathie, il y a des valeurs sûres. Pour traiter les bourdonnements d'oreilles et les vertiges, il est bon d'avoir toujours dans sa poche un tube de CHININUM SULFURICUM 9CH, 3 granules à prendre 3 à 4 fois par jour au moment des crises. C'est un bon moyen d'atténuer, voire de supprimer ces acouphènes indélicats qui empoisonnent la vie. Bien sûr, il s'agit davantage d'acouphènes transitoires qui apparaissent après un repas trop arrosé ou une forte tension émotionnelle, mais cela vaut la peine d'essayer.

 

Si vos bruits auditifs accompagnent vos crises de colère, préférez COLOCYNTHIS 30CH, une dose de 3 granules à répéter toutes les demi-heures, en 3 ou 4 prises. Le mieux, bien évidemment, est d'éviter de s'énerver. Soyez d'ailleurs vigilant car les acouphènes agissent sur votre sociabilité et sur votre humeur. Essayez de rester zen et prenez du recul malgré la gêne auditive. Observez vos acouphènes en spectateur, ne les laissez pas prendre le pouvoir! 

 

Si les granules de CHININUM SULFURICUM 9CH sont d'aucun effet sur vos acouphènes, essayez CHENOPODIUM 9CH qui convient bien aux bourdonnements d'oreilles associés à de la surdité.

 

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDChacun sait que ces parasites auditifs ont une influence sur votre moral et que la déprime n'est jamais loin quand on est assommé par des sifflements et autres tintements dans les oreilles. Remisez pour un temps le LEXOMYL pour LOBELIA, PLUMBUM et IGNATIA qui vont pacifiés votre mental. Testez-les et prenez le plus efficace.

 

Bien entendu, ces conseils préventifs ne remplacent pas l'avis du praticien, ni le traitement médical, mais vous pouvez utiliser ces remèdes homéopathiques en automédication sans effet secondaire notable.

 

Et n'oubliez pas votre dose non homéopathique d'une heure par jour de thérapie sonore, indispensable pour leur faire baisser le ton : www.stop-acouphenes.fr

 

Philippe Barraqué

musicothérapeute

docteur en musicologie

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 00:55

Est-ce vraiment utile de faire son jogging le casque sur les oreilles, le portable dans la main droite, un brassard électronique au bras gauche pour mesurer les distances et les calories brûlées? Pensez-vous vraiment donner toutes les chances à votre corps, à votre mental, de se détendre, de récupérer?

07180034Ne vaudrait-il pas mieux écouter les sons de la nature, lâcher prise avec le portable, ne plus être dans le contrôle permanent de ses performances? Laissez donc votre corps vivre et s'autoguérir tout simplement.

Vous êtes-vous demandé si l'effet cumulé de la musique qui sature vos oreilles et l'augmentation de la pression sanguine due à l'effort physique ne représentaient pas des facteurs de risques supplémentaires pouvant générer des acouphènes et de l'hyperacousie? Que ferez-vous quand des sons stridents squatteront vos oreilles en permanence?

CDStop Acouphènes cover P.BarraquéIl n'est qu'à entendre le volume sonore d'un casque de joggeur qui passe près de vous pour se rendre compte qu'il y aura de plus en plus de patients atteints d'acouphènes dans les années à venir.

Si vous ne pouvez pas vous passer d'écouter de la musique, préférez les ambiances naturelles, les bruits blanc et rose, les rythmes Alpha, la musique classique (Mozart, Vivaldi...).

Point positif, n'hésitez pas à pratiquer le jogging si vous avez des acouphènes mais remplacez la musique dans le casque par l'écoute de bruits thérapeutiques (CD Stop Acouphènes). Le temps d'une bonne foulée, vous chasserez de votre cortex tous les sons parasites qui empoisonnent votre quotidien grâce à la thérapie sonore. Une véritable cure de Jouvence, une musique des sens.

Alors bon jogging et respirez pleinement, rechargez-vous. Sur chaque expir, chassez l'acouphène, expurgez-le de votre existence!    

CD Cortex Bruit Blanc Button redCD Stop Acouphènes, bruits thérapeutiques : www.stop-acouphenes.fr

 

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie  

 

 

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 21:25

L’acouphène est un indicateur symptomatique de certaines pathologies liées à l’oreille interne comme l’otospongiose (l’étrier ne transmet plus les vibrations sonores), le cholestéatome, le neurinome, les zonas, les maladies de Paget et de Ménière (bruits dans le grave, surdité, vertiges).

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDIl a d’autres causes possibles comme les troubles endocriniens (hyperthyroïdie), l’excès de cholestérol, les infections ORL (otite, sinusite), les allergies.

A ne pas négliger, l’apparition d’acouphènes dans le diagnostic de l’accident vasculaire cérébral ou de la sclérose en plaque.

Les pertes liquidiennes (hémorragie, règles abondantes, saignements de nez) s’accompagnent parfois d’acouphènes transitoires.

Plus généralement, on sait qu’ils sont étroitement liés à une perte de l'audition dans 80% des cas, parfois à une asymétrie auditive d’une oreille à l’autre, ou simplement à un bouchon de cérumen qui obstrue le conduit auditif.

 

Philippe Barraqué, musicothérapeute, docteur en musicologie.

Extrait de son ouvrage "Dites stop à vos acouphènes" paru aux éditions J.Lyon. (ISBN 9782843192593)

Tous droits de reproduction interdite

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 01:27

 

Etes-vous atteint de misophonie ? Certaines personnes ne tolèrent pas les sons les plus simples sans pour autant souffrir d'un dysfonctionnement de l'audition. Cette "haine des sons", découverte par le Pr Jastreboff de l'université Emery d'Atlanta, est en effet appelée misophonie.

 

Pour une personne souffrant de misophonie, le simple bruit d'une carotte qu'on casse, d'une personne qui claque des lèvres, qui mange un chewing-gum ou du pop-corn dans un cinéma, devient semblable à celui des ongles qu'on fait crisser sur un tableau.

 

La notion de misophonie n'existe que depuis 2000. Le Pr Jastreboff la définit comme un ensemble de réactions fortes et négatives à certains sons alors que le patient ne souffre ni de phonophobie (crainte d'écouter due à une sensation auditive insupportable produite par les sons environnants), ni d'hyperacousie (hypersensibilité de l'ouïe), ni d'acouphène (bourdonnement ou sifflement ressenti dans l'oreille).

 

Le son finit par être associé à une sensation négative au point d'appréhender chaque situation. Certains moyens existent pour éviter ces bruits intolérables comme le port d'un casque d'écoute ou un traitement à base d'un médicament psychotrope stimulant de type Ritaline (agit sur les déficits de l'attention et calme l'agitation). L'origine du problème partage les chercheurs. Une hypothèse dite de "l'hypervigilance" a été avancée : le patient réagit aux bruits, y compris aux plus éloignés, de façon presque maniaque. Mais le Dr Jastreboff pense plutôt à une mauvaise connexion entre différents composants du système nerveux.

 

Sa proposition de traitement consiste à créer des associations positives entre les sons problématiques et des choses qu'aime le patient. Par exemple, écouter de la musique, des bruits thérapeutiques (bruit blanc, rose…), des ambiances naturelles, tout en y associant une à deux fois par jour un son déplaisant. Selon lui, le traitement dure environ neuf mois et aurait 90 % de réussite.

 

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Philippe Barraqué

musicothérapeute

 

Source : Maxisciences

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:59

Force est de constater que le niveau sonore des cris d'enfants a considérablement augmenté. C'est la constatation faite par des enseignants, des scientifiques. Certes, l'ambiance des cours de récréation a toujours flirté avec les 90 décibels mais ce phénomène semble être en progression.

A quoi cela tient-il? Vraisemblablement à l'éducation parentale plus tolérante sur les comportements débordants des enfants, sur l'égoïsme dominant qui se replie sur le cocon familial au détriment de la vie sociétale, sur l'absence de "vivre ensemble".

Autre explication, l'hyperactivité des enfants sans cesse sollicités par les technologies nouvelles entraîne d'inévitables décompensations sonores quand ils sont "remis en liberté"!

Comment faire alors? Certainement indiquer aux enfants qu'ils dépassent le seuil de bruit tolérable, que celles et ceux qui vivent autour d'eux ne sont pas obligés de supporter leur catharsis vocale.

Cela passe aussi par des plages de relaxation, de retour à la nature, d'initiation au silence, à sa nécessité impérieuse dans ce monde de plus en plus bruyant.

Enfin, pour celles et ceux qui souffrent d'acouphènes et d'hyperacousie, toujours se rappeler qu'un bruit "accepté" est plus facile à supporter qu'un bruit "ennemi", "non accepté". Ne vous laissez donc pas envahir par les bruits excessifs sans les affronter, sans tenter une conciliation avec celles et ceux qui troublent votre quiétude, sans expliquer et tenter de convaincre que le bruit doit s'arrêter quand il gêne autrui!

 

Philippe Barraqué

musicothérapeute

musicologue

spécialiste de la voix et des pathologies acouphéniques 

 

Ses CD et livres : www.stop-acouphenes.fr

 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 01:00

aphorisme4

 

 

Je m’adresse cette fois-ci aux parents afin qu’ils puissent dépister très tôt d’éventuels problèmes d’audition chez leur enfant grâce à cette liste chronologique qui va de 0 à 3 ans. Elle donne des exemples simples et concrets de l’apprentissage et de l’évolution auditive d’un jeune enfant qui entend sans problème particulier. Bien évidemment, la réactivité aux sons et la construction de l’expression parlée peuvent varier d’un enfant à l’autre. Mais si vous constatez des manques évidents, consultez sans tarder un spécialiste. Rappelez-vous qu’une surdité trop tardivement détectée a des conséquences graves sur la vie de l’enfant, en particulier pour son intégration en milieu scolaire.

 

0 à 3 mois

- L’enfant réagit (bouge, arrête de pleurer, etc.) lorsqu’il entend un son fort ou familier

(téléphone, voix, aboiement d’un chien, etc.).

- L’enfant sursaute à certains bruits forts et soudains (claquement d’une porte d’armoire,

jouet tombant par terre).

3 à 6 mois

- L’enfant commence à diriger le regard puis la tête dans la direction du son assez fort

(claquements de doigts, tapements des mains).

- L’enfant est réconforté par la voix de ses parents (surtout la voix maternelle).

- L’enfant gazouille et émet des sons de plus en plus souvent.

6 à 8 mois

2945666638_de55341d2e.jpg- L’enfant distingue le timbre de la voix. Il fait une distinction entre un « reproche» et un « compliment ».

- L’enfant localise un son faible comme des chuchotements.

- L’enfant comprend « non ».

- L’enfant reconnaît son nom.

- L’enfant est intéressé par la musique. Il aime manipuler des jouets sonores.

8 à 10 mois

- L’enfant cherche à imiter les sons simples (« papa », « mama », « ba », etc.).

10 à 18 mois

- L’enfant commence à comprendre les mots et essaie d’en prononcer. A 18 mois,

il est en général capable de dire de 10 à 20 mots.

- L’enfant sait pointer du doigt une personne ou un objet familier qu’on lui nomme.

- A partir du quinzième mois, l’enfant est content lorsqu’on lui annonce une situation qu’il apprécie beaucoup.

- L’enfant aime entendre et imiter des bruits d’animaux.

- L’enfant réagit aux sons même s’il n’en voit pas la provenance.

24 mois

- L’enfant peut montrer certaines parties de son corps lorsqu’on le lui demande, même

s’il ne voit pas les lèvres du locuteur.

- Débute la période d’acquisition de mots et de mots-phrases (« auto » pour demander

à se promener), suivie de mots juxtaposés (« maman partie auto »).

- L’enfant comprend des consignes simples, sans indices visuels, et y répond la plupart du temps.

- L’enfant localise un son faible quelle que soit sa provenance.

3 ans

- L’enfant est en capacité d’identifier qui l’appelle d’une autre pièce.

- L’enfant s’intéresse aux chansons et aux publicités à la télévision.

- L’enfant demande souvent « pourquoi ? ».

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Philippe Barraqué

musicothérapeute

docteur en musicologie

 

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDCD de thérapie sonore Stop Acouphènes, CD Cortex bruits blanc, rose, brown, livre Dites stop à vos acouphènes - retrouvez-les sur le site de Philippe Barraqué, auteur de cet article : www.stop-acouphenes.fr

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Published by Philippe Barraqué stop-acouphenes
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 01:45

Réparer l'oreille interne lorsqu'elle est endommagée par des traumatismes ou les effets de l'âge, tel est le but du projet Bionic Ear financé en partie par l'Union européenne.

Chaque année, des millions de personnes en Europe sont touchées par la surdité.
Un problème de santé publique auquel l'Union européenne a décidé de s'attaquer en finançant à hauteur de 1,53 million d'euros ce projet d'envergure. L'Italie, la Suisse, la Suède et bien sûr la France y participent.

C'est dans ce cadre qu'une équipe du CNRS dirigée par Éric Scarfone (Université de Montpellier) étudie la façon de réparer, voire de remplacer les cellules ciliées qui transforment les signaux mécaniques (sons et mouvements) en signaux électriques qu'elles transmettent aux neurones sensoriels.

Ces éléments de l'organe auditif sont incontournables pour bien entendre : lorsque ces cellules sont détruites par le bruit, l'utilisation de certains antibiotiques ou simplement l'effet de l'âge, elles meurent et aucune autre ne les remplace.

« Notre but est donc de favoriser la survie des neurones sensoriels qui restent, et si possible de provoquer leur régénération » explique Éric Scarfone. Il faut donc stimuler les récepteurs de ces neurones par des signaux électriques ou chimiques afin qu'ils survivent. Comment ? En améliorant certaines des techniques, notamment l'implant d'une électrode dans la cochlée de l'oreille : reliée à un microphone, elle transforme le signal du son en signal électrique qui stimule directement les neurones sensoriels.

« Le fonctionnement exact de l'implant cochléaire n'est pas complètement compris, souligne Éric Scarfone. En particulier, on ne sait pas encore expliquer les grandes variations d'efficacité de cet acte opératoire. Ce qui nous intéresse ici, c'est l'amélioration de l'interface électrode-neurones. »

Pour cela, l'équipe de Montpellier a rajouté sur l'électrode implantée dans la cochlée, des micro-sphères en polymère, d'environ 300 microns de diamètre. Ces petites capsules renferment des lignées cellulaires animales modifiées qui jouent le rôle des cellules ciliées disparues, et sont capables de sécréter des protéines.

Comme l'espère le chercheur, ces dernières vont diffuser vers les récepteurs du neurone et les maintenir en vie (facteur trophique). Du même coup, des fibres nerveuses des neurones, entraînées vers l'électrode, devraient ainsi repousser.

Belle astuce que ces capsules, car elles possèdent des pores assez petits pour laisser passer les protéines. Mais en même temps, elles protègent les lignées cellulaires animales « étrangères » à l'organisme, du système immunitaire.

« Cela marche in vitro, tout l'enjeu est donc désormais de réussir cela in vivo ! » précise Éric Scarfone

« En parallèle, nous avons mis en évidence la présence probable de cellules souches dans l'épithélium sensoriel vestibulaire (un organe cellulaire de l'oreille interne) de la souris et nous avons réussi à obtenir in vitro la production de cellules semblables aux cellules ciliées »s'enthousiasme-t-il.

Beau résultat, car chez l'homme, ces cellules souches prélevées à partir des tissus de l'oreille pourraient, dans le futur, se substituer aux cellules ciliées endommagées, et là sans aucun risque de rejet.

 

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Philippe Barraqué

Musicothérapeute

 

CD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDCD de thérapie sonore anti-acouphènes : www.stop-acouphenes.fr

 

 

 

 

Source : CNRS

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 16:14

Nombre de surdités sont dues à une dégénérescence des cellules ciliées de l’oreille interne, et vraisemblablement une part non négligeable de symptômes annexes tels que les acouphènes et l’hyperacousie, peuvent leur être attribués, surtout lorsqu’ils sont la conséquence de traumatismes sonores.

 

Pour récupérer ces cellules jusqu’à présent perdues, les pistes scientifiques sont nombreuses. Certains chercheurs ont tenté la thérapie génique, comme une étude qui avait redonné à des cochons d’Inde une partie de leur ouïe. Mais l’efficacité est partielle et la technique complexe. L’utilisation de molécules pharmacologiques semble plus pratique pour une utilisation clinique.

 

Albert Edge et ses collaborateurs du Massachusetts Eye and Ear Infirmary ont démontré qu’une famille de composés - les inhibiteurs de la gamma-sécrétase - pouvaient induire la croissance des cellules ciliées in vitro. Ces molécules ont la particularité de bloquer l’activité d’une protéine appelée Notch. Celle-ci détermine qui se différencie en cellule ciliée et qui devient une cellule de soutien.

 

Ils ont donc soumis des souris à une exposition sonore violente durant deux heures consécutives ; les rongeurs ont alors perdu leur audition. Après administration du médicament, leurs observations, révélées dans la revue Neuron, montrent la formation de nouvelles cellules ciliées, issues de la division de cellules de soutien.

Un enregistrement de l’activité du nerf auditif montre que l’ouïe a pu être partiellement restaurée grâce à ce processus. Cependant, il est impossible de définir précisément le degré réel de récupération.

 

Ces médicaments avaient déjà été testés chez l’homme pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. Du fait de leur trop faible efficacité et d’effets secondaires indésirables sur les systèmes digestif et immunitaire, ils n’ont jamais reçu d’autorisation de mise sur le marché. Albert Edge et son équipe de chercheurs ont alors délivré le médicament par voie orale ou directement dans l’oreille des souris après une opération chirurgicale mineure. Dans les deux cas, la récupération a été identique, mais l’administration au niveau de la cochlée a permis d’éviter les effets secondaires associés à ces principes actifs.

 

Ces recherches fondamentales ouvrent  des champs du possible à celles et ceux qui recherchent des solutions pour vivre mieux leurs problèmes auditifs

 

CDStop Acouphènes cover P.BarraquéCD Stop Acouphènes2 Philippe Barraqué CoverHDCD de thérapie sonore (acouphènes, hyperacousie, surdité) : www.stop-acouphenes.fr

 

 

 

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source : Massachusetts Eye and Ear Infirmary

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